Les commémorations
Et maintenant?
Maintenant le Parti Socialiste Hongrois (MSZP) se prépare aux commémorations du 23 octobre, qui auront lieu (du part du gouvernement) au Parlement. Le plus grand parti de l’opposition, le Fidesz, a déjà déclaré sa décision de s’absenter de ces célébrations, puisque le gouvernement n’a pas donner leur accord qu’un délégué de l’Associations des Victimes du 1956 fasse une intervention au cours de la commémoration.
En outre, l’MSZP projète des commémorations officielles aussi devant les monuments des martyres de la révolution :
Nouvelle de l’MTI (Bureau Télégraphique Hongrois), 11 octobre 2002-10-19
« L’MSZP tiendra sa commémoration l’après-midi du 23 octobre devant le monument d’Imre Nagy en Vértanúk tere (= « Place des Martyres »), où parlera entre autres Tibor Szanyi, député socialiste, sous-secrétaire politique d’état du Ministère de l’Agriculture.
D’après ses renseignements, à la commémoration, pour laquelle on attend la participation des sympathisants budapestois du parti socialiste, seront présents les membres de la présidence nationale du parti qui placeront 46 roses rouges aux pieds de la statue du premier ministre martyrisé.
Tibor Szanyi nous l’a confirmé : l’MSZP avait tenu sa commémoration au même lieu également l’année dernière, où les orateurs du parti avaient rappelé qu’en 1956 la Hongrie s’était battu pur la liberté, pour l’indépendance et pour le socialisme. Le 23 octobre a été une véritable révolution socialiste – ajouta-t-il, en confirmant que l’MSZP ne compte pas rencontrer des provocations qui pourraient déranger la commémoration du parti. »
Nouvelle paru sur le site web de Magyar Nemzet, le 6 juillet 2002 :
« Les camarades au sépulcre de Kádár
C’est le 13e anniversaire de la mort de János Kádár. Cet événement a été commémoré par Gyula Thürmer, président du Parti des Ouvriers, au cimetière de Fiumei út à Budapest. A participé à la commémoration aussi l’Association des Résistants et des Antifascistes Hongrois, dont le vice-président est Tibor Szanyi, député socialiste et sous-secrétaire d’état politique. Un retour à l’avenir ? »